Les profils se superposent. C'est assez étrange. La même loi, les mêmes histoires, la même série : la famille aspirée par son orgueil, les obscénités incrustées à l'arrière du crâne, le père qui gît au fond de soi, le chuintement plaintif de la masse esseulée, les morts qui ne le sont pas encore tout à fait, et le rendu par l'image, impeccable, configuré sous des apparences cosmétiques. L'ère de l'empathie et de la gloriole s'ouvre au plus offrant. La Cour des Miracles en papier mâché dessine ses propres contours, effaçant ici ou là les mauvais perdants. Tu as le droit de rejouer ! Tu as le droit de mettre en jeu tes sentiments ! Que décides-tu ? Oublier que nous avons été ? Moi je ne peux pas me résigner. Je me cramponne. J'observe le défilé de ces visages martelés, fendus, qui tapissent nos murs. Je les vois comme je te vois. J'ai envie de gueuler :
"...And the sand
And the sea grows
I close my eyes
Move slowly through drowning waves
Going away
On a strange day
My head falls backs
And the walls crash down
And the sky
And the impossible
Explode
Held for one moment I remember a song
An impression of sound
Then everything is gone
Forever
1 commentaire:
ce jour n'en est pas plus une suite, qu'un commencement.
des tendres bisous,
pas plus qu'hier,
pas plus que demain.
Aujourd'hui est la seule chose qui compte
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