Un ciel délavé, froid, s'ouvre sur des solitudes en partage.
L'arbre se dresse devant moi.
Sa dernière feuille argentée défie les lois de l'automne. Mon sang n'est plus que sève. Je suis perdu dans ma lecture, dans tes caractères. J'aspire, je respire. Je te découvre en moi. Loin des sentiments feints, jetés à la volée, dont la spirale m'abreuve, je trouve un point d'ancrage.
L'arbre me tombe dessus.
La bouffée d'air est brutale, inespérée, elle me brûle la gorge, s'engouffre dans mon thorax, s'enracine dans mes chairs.
A l'aplomb de tes 200 millions d'années, je m'accorde un laps de temps, un instant tout au plus, balisé d'un sourire, ton sourire. Ton nom m'importe peu, ta présence me suffit. Je reprends ton souffle.
L'arbre s'enfonce dans l'hiver.
L'arbre se dresse devant moi.
Sa dernière feuille argentée défie les lois de l'automne. Mon sang n'est plus que sève. Je suis perdu dans ma lecture, dans tes caractères. J'aspire, je respire. Je te découvre en moi. Loin des sentiments feints, jetés à la volée, dont la spirale m'abreuve, je trouve un point d'ancrage.
L'arbre me tombe dessus.
La bouffée d'air est brutale, inespérée, elle me brûle la gorge, s'engouffre dans mon thorax, s'enracine dans mes chairs.
A l'aplomb de tes 200 millions d'années, je m'accorde un laps de temps, un instant tout au plus, balisé d'un sourire, ton sourire. Ton nom m'importe peu, ta présence me suffit. Je reprends ton souffle.
L'arbre s'enfonce dans l'hiver.
2 commentaires:
Je suis toujours autant fasciné par la force des images que tu convoques ainsi que par la souplesse avec laquelle s'enchaînent tes mots, tes idées.
Merci Nico...
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