Il est peut-être temps de sortir tête nue, de ralentir le pas et de faire courir mes mains sur le plat des murs.
Depuis peu, l'oeil a retrouvé son orbite. Il fixe sans jamais décevoir. L'oeil n'a aucun éclat, mais brille parfois en lorgnant ici-bas. Je peux observer, discerner et me fendre d'un nouvel angle de vue.
Au bout de mes doigts, les lucioles se réveillent. Leur souffle me démange. Je les vois pointer le bout de leur panse et se fondre en une lueur commune. J'ai par trop longtemps renâclé à les écouter. Je vais désormais les laisser m'amadouer et m'inspirer.
Quoi qu'il arrive, si la tentation de l'échec devient trop forte, si elle réprime mes élans les plus élémentaires, si mon crâne se fossilise sous son propre poids au point de ne plus pouvoir libérer l'écho de mes doutes, alors j'en prendrais la mesure et je rongerais mes peaux mortes.
Au bout de mes doigts, les lucioles se réveillent. Leur souffle me démange. Je les vois pointer le bout de leur panse et se fondre en une lueur commune. J'ai par trop longtemps renâclé à les écouter. Je vais désormais les laisser m'amadouer et m'inspirer.
Quoi qu'il arrive, si la tentation de l'échec devient trop forte, si elle réprime mes élans les plus élémentaires, si mon crâne se fossilise sous son propre poids au point de ne plus pouvoir libérer l'écho de mes doutes, alors j'en prendrais la mesure et je rongerais mes peaux mortes.
Pour autant, aujourd'hui j'imbrique des mots et ne m'impose aucune restriction. Et si j'en juge par l'agitation, le mot d'ordre n'est pas de mise.
5 commentaires:
Ravi. Tu te lances. Un raccourci que je vais m'empresser d'emprunter.
J'emprunterai également ce "raccourci" afin de me promener dans la campagne de tes mots.
sandra.
c'est beau
ajouté à mes favoris ;)
Pareil ! ;)
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