mardi 16 novembre 2010

Le déclin

Il resserre les doigts
sur de vils matins clairs,
les épaules froissées
affleurées de sang froid,
dérivant à l'excès,
tailladé à l'insu,
en cherchant au verso
les rectos défendus.
L'inégale chaleur,
indolente et sincère,
se faufile en silence
sous des cadres en bois.

3 commentaires:

Nicolas a dit…

Alors, ça y est, on entre dans la poésie pure...

Sissi de la Scarpe a dit…

Oui, oui, de la poésie comme j'aime, écorchée.
Encore et encore, il faut...En corps, glacé, marqué, à la recherche d'une source, chaude, un crépitement de vie, encore.
B R A V O
merci, j'adore te lire

Laurent Fièvre a dit…

Merci mon Baron, merci mon Sissi...