Premier jour de l'hiver 2010. L'illusion vient à manquer.
Je devine que le monde est ailleurs et que je suis ici, que la main autrefois caressante racle aujourd'hui le résidu de mes travers.
Dans sa spire à ciel ouvert, l'insolente oppression défonce ma dernière fibre.
Je vacille sous l'averse, courbattu dans les heurts, en un mot carrousel.
Regardez-le se dresser comme une saillie drôlatique ! Laissez son coeur se tordre et se rompre ! Ignorez-le ! Riez ! Riez et faites votre deuil de ce mort-né !
1 commentaire:
Encore un petit texte incisif où, dans les interstices des mots, j'ai la faiblesse de lire des souffrances et tracas qui sont aussi les miens...
Enregistrer un commentaire