Nous arborons les langueurs, la raillerie,
les vents contraires à nos habitudes.
Nous limitons nos sens à la vue.
Nous avons l'avantage de l'âge et le sourire des damnés.
Nous effaçons les traces et l'impuissance de nos rêves.
Nous comptons les jours qui nous séparent.
Nous prenons nos distances,
puis gavons de mentons le plus de mains versées.
Nous armons nos défenses.
Nous glissons dans l'herbe devenue mauvaise.
Nous accrochons aux branches le caillot de nos nuits.
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