dimanche 10 avril 2011

Contemplation

Les buées griffues de transe et d'eau
érigent l'oeil,
montent en son angle,
s'éloignent.

Écarquillé
sous la prunelle,
le sombre poids encre les bribes,
les froissements et vocalises
de consistance
enluminée.

Afin de nouer
les langues mortes,
l'artiste s'assoit, effeuille l'artiste.

3 commentaires:

jim a dit…

fiévreuse réflexion...

Laurent Fièvre a dit…

Merci Jim...

Anonyme a dit…

joli .....
hann